LE SIÈCLE DES DERNIÈRES LUMIÈRES

Figanières.

L'inspiration perd peu à peu le côté ésotérique de la période précédente. L'atmosphère mystérieuse doit plus à la nuit, aux rêves, à des personnages de rencontre ou de perte et à des lieux de passage indéfinis : bars nocturnes, meublés, gares, trains...

Dans cette veine, Yves compose et enregistre un nouvel album qu'il intitule Sur le quai.

SUR LE QUAI Tu n'en sauras jamais rien Au 113 de cette rue En coup de vent Au Celtic Bar Un homme est venu Le Jardin du roi d'Ys * Sur le quai Le Cœur à voyager Un soir d'hiver Le Train de 21 h 20 (2e version) L'Autre (2e version) Jean La Pierre (2e version) Yves Gaillard : guitare, percussions, chant. Michel Gaillard : guitare, banjo, claviers. * Paroles : Roger Rouny, musique : Yves Gaillard © Magis Optis, 1984.

Peu de tableaux datent de cette époque :

         

Déçu par l'accueil frileux de ses romans par diverses maisons d'éditions, Yves se lance dans un genre plus « rangé ». Il décide d'écrire des nouvelles entre réalisme et fantastique.

C'est à ce moment que son frère suggère à Yves de compresser son roman L'Arbre de Judée pour en faire une nouvelle. À l'aide de figures géométriques, la structure du récit apparut, expliquant comment deux personnages réels du récit pouvaient se rencontrer en rêve sans s'être jamais rencontrés dans le plan de la réalité.

Cette nouvelle reçut le premier prix au concours de nouvelles « L'éducation nationale et la création artistique » (La Ronde des arts, juin 1986) organisé par le rectorat de Nice et fut éditée dans la revue « Écrire de l'école à l'université ».

Encouragé dans cette voie, il écrivit d'autres nouvelles qu'il rassembla dans un recueil d'abord intitulé Les Jalets d'Astima, puis renommé par la suite L'Arbre de Judée (nouvelles).

L'ensemble est composé de sept nouvelles :

Pour ces nouvelles, il dessine quatre illustrations :

L'Arbre de Judée

Au bord du lac

Le Miroir

Le Train de 21 h 20