Nouveautés

Période 1959-1962

La police de caractères Wigwam.ttf est enfin disponible ! À l'origine, ces caractères étaient portés par la vieille machine à écrire Pioneer sur laquelle tous les textes du journal Wigwam (Oran, 1960-1962) ont été composés. La police Wigwam.ttf a été patiemment reconstituée à partir du scan de l'ensemble des textes originaux qui subsistent de cette époque (1960-1964), grâce à la tenacité de l'un des plus fervents admirateurs des aventures wigwamiennes qui a collecté dans ce corpus éditorial tous les signes typographiques utilisés pour en constituer une police de caractères complète. Si la machine à écrire originale portant ces caractères est disparue depuis longtemps, on peut de nouveau utiliser cette police qui a marqué toutes les œuvres wigwamiennes de l'époque.

Grâce à René Patouraux (à qui les éditions Magis Optis et Wigwam rendent un chaleureux hommage et attribuent à ce titre le Grand Prix wigwamiste), un document exceptionnel a été mis à jour : il s'agit d'un feuillet de quatre pages intitulé Souvenirs de demi-pension (pieusement et magnifiquement conservé par René Patouraux depuis 46 ans !), peut-être un tiré à part du journal Wigwam, composé en 1960 ou 1961 sur les imprimeries Wigwam par Daniel Debauge et Yves Gaillard, alors âgés de 14-15 ans, en classe de 4e ou 3e à l'annexe Gambetta du lycée Lamoricière, à Oran. En effet, on y parle du censeur, or en 2e il n'y avait plus de censeur, celui-ci ayant été promu proviseur. Selon Daniel Debauge, le texte aurait été écrit en heure de permanence, après les repas décrits dans le texte. Daniel revoit bien la tête hilare d'Yves après une telle bonne blague. « À vrai dire, avoue Daniel, c'est très exagéré, on ne mangeait pas aussi mal, mais toujours la même chose, de semaine en semaine, ça devenait déprimant. »

Texte retranscrit (format html).

Période 1962-1965

Dans le carnet de dessins daté de 1964, Au bord de l'eau, on trouve des références graphiques au premier roman, Cette sombre destinée. Au bord du Sornin, près de Pouilly-sous-Charlieu (Loire), il y avait une sorte de petite retenue où l'on pouvait se baigner. C'est là qu'Yves fit sans doute la rencontre de celle qui devint "la fille au bord du lac", inspiratrice de la nouvelle Au bord du lac (1985).

Période 1965-1969

Une série d'études au crayon, précédée d'une galerie de portraits datée de 1966, Portraits et études, montre l'ardeur d'Yves — qui songeait, à l'époque, à entrer aux Beaux-Arts — à perfectionner sa technique graphique.

Période 1969-1978

Témoin muet de la fascination d'Yves pour les phénomènes paranormaux, O.V.N.I., etc., durant ce siècle (sans doute le plus mystérieux de tous), un étonnant mutus liber retrouvé par miracle et intitulé Elohim...

Période 1980-1987

Au début des années 80, Yves Gaillard décide de se lancer dans l'écriture de nouvelles. Son frère lui suggère de compresser son roman L'Arbre de Judée pour en faire une nouvelle. C'est à l'aide de figures géométriques qu'ils réussirent à élaborer la structure du récit. Nous venons de retrouver quelques vestiges de ce travail préparatoire, où l'on retrouvera ces fameux schémas géométriques.

Période 1969-1978

Un vieillard dans une tour (format pdf): Daté de 1978, c'est le dernier long récit d'Yves Gaillard. Deux mondes, un Moyen Âge intemporel, ésotérique, à la fois attirant et cruel, et une modernité terne et vide, s'entrecroisent pour tisser un étrange réseau généalogique voué à une éternelle fatalité. Un texte de facture inhabituelle, mais où l'on retrouve le personnage récurrent du Pèlerin, celui qui détient la connaissance alchimique et qui sait les passages entre les mondes.

Accès direct au texte (format html).

Période 1962-1964

Sur deux diapositives de 1964, prises par René Gaillard, le père d'Yves Gaillard, apparaissent deux tableaux qui ont disparu. C'est la seule trace de ces deux tableaux d'Yves, qui sont parmi les tout premiers qui ont été peints par lui. Il s'agit de marines, représentant deux ports de pêche.


Cette sombre destinée (format pdf): le premier long récit qu'Yves Gaillard écrivit à l'âge de 16 ans.

Il est intéressant de noter les similitudes entre l'auteur et son personnage, Vincent.

Accès direct au texte (format html).